Les technologies prometteuses sont celles qui sont au service de la transversalité

Un vent de renouveau technologique souffle très fort sur le secteur de l’énergie finale aujourd’hui. Les nouveautés se succèdent et inquiètent les acteurs les plus traditionnels : demand response, IoT, blockchain, stockage, data security.

Les énergéticiens les plus téméraires les testent, une après l’autre, pour en évaluer le potentiel et l’intérêt. Mais que révèlent ces nouvelles technologies ? Ont-elles toutes la même attractivité ?

Le demand response est un moyen d’ajuster production et consommation en faisant varier la demande, au service de l’équilibre de systèmes énergétiques de plus en plus complexes. C’est aussi un moyen de valoriser la flexibilité des consommateurs c’est à dire de rémunérer une façon de consommer l’énergie et de s’interfacer avec les systèmes globaux.

L’IoT (Internet des Objets) offre la possibilité de collecter des informations en des points de plus en plus nombreux et d’éventuellement renvoyer des ordres à exécuter en ces différents lieux. Beaucoup d’applications exigent désormais des informations de plus en plus nombreuses : équilibre des systèmes énergétiques, optimisation de la maintenance et de l’exploitation de ces systèmes.

Les technologies blockchain se positionnent au service de la desintermédiation des chaînes d’acteurs et de la relation directe entre acteurs de l’énergie.

Le stockage, comme le demand response, contribue à l’équilibre des systèmes. Il permet également de réguler les flux énergétiques, en permettant par exemple à un producteur de consommer sa production ; par ce biais, le stockage favorise les flux énergétiques locaux.

Les technologies de sécurité de données, permettront de gérer et d’accompagner l’explosion des données en maîtrisant progressivement les principaux inconvénients associés : la perte de confidentialité, les risques d’intrusion et d’actions malveillantes sur les systèmes énergétiques.

Ces cinq familles technologiques font le buzz et semblent promises à un bel avenir. Elles ont en commun leur contribution à des systèmes énergétiques plus globaux. Elles sont au service de la transversalité. Elles permettent aux consommateurs une participation active dans les systèmes énergétiques, rendue indispensable par l’émergence de technologies de production intermittentes et distribuées. Elles sont, à mon sens, représentatives d’un mouvement général inéluctable.

Les tester une par une peut avoir un intérêt dans l’apprentissage de ces technologies mais toutes, sans distinction, contribuent à l’évolution globale : c’est donc ensemble qu’elles créeront de la valeur et qu’elles répondront aux enjeux.

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